MANOTERRA décrypte
Novembre 2025
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Le coton alimente l’essentiel du textile mondial mais reste l’une des fibres les plus gourmandes en eau, souvent cultivée dans des bassins déjà en stress hydrique.
C’est le ratio des prélèvements d’eau totaux sur l’offre renouvelable disponible en eaux de surface et souterraines. Plus le ratio est élevé, plus la concurrence entre usagers est forte (échelle de 0 à 5).
Afin de répondre au besoin en eau des cultures dans un futur bousculé par le changement climatique et des périodes de disponibilité en eau restreinte, des pratiques d’agriculture régénérative existent, donnant des résultats concrets selon les zones:
Better Cotton est le principal programme mondial de durabilité du coton : il accompagne les producteurs pour améliorer la gestion de l’eau, la santé des sols et les conditions de travail, tout en tentant de maintenir la qualité et les rendements. Ci-dessous, un exemple concret de la réduction des consommations d’eau par surface en Inde de zones pour lesquelles les pratiques susmentionnées et d’autres ont été mises en place.
Deux pics de prix du coton ont eu lieu depuis le début des années 2000 (cf. figure ci-dessous). A chaque fois un des facteurs clés est un choc climatique:
Les évènements climatiques extrêmes ne sont pas les seuls responsables des augmentations de prix mais se comportent comme des déclencheurs ou amplificateurs de phase de tension, qui, à l’avenir vont devenir plus fréquents.